Les disques enregistrés par le Concert Brisé
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« Musique transalpine à la cour de Louis XIV »
Pièces extraites du codex Rost : sonates de T. Merula, M. Cazzati, J. Schmelzer, J. Rosenmüller, J.J. Froberger, G. Muffat, J. Stoss...
CD I
- Tarquinio Merula, La Cattarina (CXXIX)
- Giovanni Rosenmiller, Sonate à due (CXX)
- Anonyme, Sonate à due (III)
- Georg Muffat, Passacaglia
- Giovanni Pandolfi-Mealli, La Castella
- Tarquinio Merula, La Treccha (CII)
- Johann-Jacop Froberger, Suite XX
- Mauritio Cazzati, La Fiasca (CXLI)
- Mauritio Cazzati, Varitiones 12 (VII) (Capriccio sopra 12 note)
- Mauritio Cazzati, a) Variationes (XLVII) (Passacaglio) b) Variationes (XLVI) (Ciaccona)
CD II
- Georg Muffat, Toccata prima
- Johann Stoss, Sonate à due (LVII)
- Mauritio Cazzati, La Calcanigna (LVI)
- Johann Stoss, Sonate (CXXIV)
- Georg Muffat, Toccata toccata settima
- Johann Schmelzer, Sonata seconda (cornet solo)
- Rosenmueller, Sonate a due (C)
- Johann Kerll, Passacaille
- Mauritio Cazzati, Variationes (VI) (Ciaccona)
- Tarquinio Merula, La Cattarina (XCV)
Carsten Lohff, clavecins et orgue,
Anne-Catherine Bucher, orgue,
Marie Nishijama, harpe baroque,
Christine Moran, violon,
William Dongois, cornet.
Carpe Diem, CP 196263, 2003. Disque à tirage limité et épuisé.
Les 151 sonates du manuscrit Rost retracent à elles seules un voyage dans l'Europe du XVIIe siècle. Il donne une image de la musique transalpine appréciée à Paris. La musique (italienne, autrichienne, allemande) fut rassemblée par le chanoine Rost, établi à Baden-Baden, puis à Strasbourg, où ses héritiers la vendirent à l'abbé Brossard vers 1696. Ce dernier la ramena en Ile-de-France puis l'échangea avec le reste de sa bibliothèque à Louis XIV contre une rente à vie. Deux CD, l'un consacré « da camera » (clavecin, harpe, orgue positif), l'autre « da chiesa ».
Revue de presse :
« Avec la Musique transalpine du Codex Rost (1653), Le Concert Brisé présente un véritable rêve sonore. Si sur le premier CD un merveilleux clavecin de Rückers de 1632 se joint au cornet de bouquin et au violon, sur le second CD la beauté sonore est encore dépassée avec les orgues de Saint Martin de Seurre. Grâce à une prise de son superbe naît une balance audio rarement atteinte au point que l'on croirait que le cornet semble s’être glissé entre les tuyaux de l'orgue. Pour les amateurs de Rosenmüller, Muffat ou Kerll, ce CD est un must. » Crescendo 1/2004